Pour les lecteurs de L@ Petite Gazette qui ont lu mes quelques contributions, ils sont habitués, ou fatigués, par mes interminables écrits sur des sujets demandant parfois un peu de temps de cerveau humain disponible (je vous prie d’ailleurs de m’en excuser au passage et vous suis reconnaissante de supporter mes envolées rédactionnelles). Mais aujourd’hui je n’écrirai pas sur une thématique précise et pour une fois, je vais tenter de faire court….

Aujourd’hui je voudrais juste vous parler d’enfants, de nos enfants, de vos enfants, de ceux de l’école, de ceux croisés au centre commercial, de ceux du club de foot ou de la bibliothèque, de ceux d’ici ou d’ailleurs.

J’ai revu dernièrement ce magnifique chef d’œuvre cinématographique « va vis et deviens », comme une promesse que l’on peut, doit, faire à son enfant.

Il y a des choses qui me blessent, il y a des choses qui m’attristent, il y a des choses qui me mettent en colère, mais plus que tout il y a des choses qui m’émerveillent.

Cette complicité qui naît au sein des cours de récréation, indépendamment de tout, de la tenue vestimentaire, du prénom, du sexe… La complicité de nos enfants qui ne poursuit aucun intérêt, aucun but, un juste « parce que c’est mon copain ». Dans un monde où la hiérarchie s’installe dans nos demeures, dans notre vie professionnelle ou dans notre vie amicale (la rédactrice de Bref que je suis oserait le « bref il faut que je pense à changer d’ami »), les enfants ont cette intelligence qui fait parfois, souvent, défaut chez les adultes.

Je pense à ce film fabuleux « va, vis et deviens » et c’est ce que j’aimerai dire aux enfants du monde entier, car comme le disait mon arrière-grand-mère « on fait des enfants mais ce n’est pas pour soi ».

J’aimerais dire à nos enfants « va » découvrir le monde, l’ailleurs, autrui, car non, bien que je reconnaisse l’immense talent de Sartre, l’enfer ce n’est pas les autres, car il faut s’extraire du jugement d’autrui. L’autre c’est celui dont le cœur bat, de la même manière que le tien, c’est celui qui pleure parce qu’il s’est fait mal, c’est celui qui rit aux éclats, c’est celui avec qui tu partages un goûter.

« Vis », indépendamment du monde qu’on va te laisser, qu’importe la tristesse des faits d’actualité, ne t’arrête pas de vivre, attrape à bras le corps tout ce que la vie peut t’offrir et profite de ce temps et de l’instant présent.

« Deviens » celui que tu veux être, qu’importe ce qu’en pensent les autres, devient celui que tu es à l’intérieur de toi, celui qui te fait rêver, celui qui te fait espérer, celui qui est toi.

A vous les enfants, merci… Allez, vivez et devenez…

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